La pandémie de Covid-19 a sans aucun doute déstabilisé de nombreuses industries dans leurs fondations, autour de planète, et cela comprend aussi le marché automobile. Le confinement a stoppé net les voyages avec la fermeture de nombreux sites, en mettant également un frein à la production, tout en réduisant le pouvoir d’achat. Contrairement à de rares autres marchés tel que les casinos en ligne, Anne Leblanc est une experte en matière de jeux de casino en ligne et vous donnera les meilleurs conseils à ce sujet, le marché de l’automobile a, quant à lui, bien évidemment énormément souffert.
Mais heureusement, le marché automobile international est sur une voie ascendante, certes lente, vers une reprise partielle après une série de revers cette année, comme semblent l’indiquer les derniers chiffres des ventes.
Les fabricants de deux et quatre roues ont enregistré des chiffres décents pour le mois de juin, par rapport à la façon dont l’industrie s’est portée les mois précédents en raison du confinement dû au coronavirus.
En effet, l’industrie automobile reprend lentement après le confinement et nous examinons à quel degré elle se rétablit dans l’article qui suit.
Les voitures sont de retour sur les routes
Depuis que le confinement total a été levé dans la plupart des régions du monde, les gens ont commencé à sortir de chez eux et à reprendre le travail comme d’habitude, créant ainsi une demande.
Il faut noter que la reprise de la demande de voitures a été largement motivée par la préférence d’un véhicule personnel par rapport aux transports en commun, pour des raisons de sécurité et de santé compréhensibles par les temps qui courent. Les analystes qui suivent le secteur affirment qu’un revenu disponible élevé dû à une bonne récolte sur le marché agricole est une autre explication de la reprise des ventes.
Moins de voitures neuves achetées
Selon l’Association européenne des constructeurs automobiles, il faudrait prévoir un affaissement de 25% des ventes de nouveaux véhicules dans l’Union Européenne cette année, soit 9,6 millions de véhicules en 2020 comparé à 12,8 millions de ventes pendant l’année précédente.
Bien qu’un rebond de 4% ait été noté au mois de juillet sur le marché français puisse être attribué aux mesures prises par le gouvernement français afin d’encourager les citoyens à acquérir un véhicule neuf, le plus gros du marché d’Europe reste quant à lui à la peine.
Des difficultés observées en Europe
En effet, en Allemagne, l’industrie automobile passe par un très mauvais moment et parce que cette filière est menacée, des acteurs qui se basent ailleurs dans l’Union Européenne pourraient bientôt être en danger. Cela inclut par exemple les constructeurs d’automobiles ou de pièces spécifiques. Les experts en la matière sont d’accord sur le fait que l’aide apportée par le gouvernement ne sera suffisante pour que ce marché puisse s’en sortir, notamment parce que les mesures sont principalement focalisées sur la promotion de véhicules électriques. Selon un rapport récemment écrit par le professeur Ferdinand Dudenhoeffer pour le Centre de la recherche automobile de Duisburg, les 90% restants du marché sont de fait ignorés.
La menace plane également sur le marché de l’automobile en Italie. Une chute de 35% est prévue chez Fiat Chrysler Automobiles d’ici la fin de l’année à cause de ventes quasi inexistantes au mois de mars et avril derniers. Mais une négociation entre le constructeur et le gouvernement italien pour un prêt de 6,3 milliards d’euros pourrait vraiment aider l’entreprise à garder la tête hors de l’eau. Il faut par ailleurs noter que Renault a aussi bénéficié d’un accord similaire en France.
En effet, toute la chaîne de valeur connectée au marché de l’automobile souffre actuellement avec des volumes de production très bas, surtout si la tendance actuelle devait s’inscrire dans la durée.